Doit-on encore présenter la Naturopathie aujourd’hui ? Oui !

Cela fait quelques années maintenant qu’un engouement certain pour les médecines dites « douces » et les soins naturels a vu le jour et c’est tant mieux, mais de nombreuses personnes ne connaissent toujours pas cette médecine traditionnelle et même, doutent de son efficacité. Et ça, c’est bien dommage 🙂

La phytothérapie est un des outils  privilégiés du naturopathe
Echinacée

« Il ne faut pas s’attacher aux manifestations, mais aux causes : ce qui apparaît de la maladie est l’ultime résultat produit dans le corps.

Dr Edward Bach

Commençons par une définition

L’OMS (Organisation mondiale de la Santé) nous dit que : « la naturopathie est un ensemble de méthodes de soins visant à renforcer les défenses de l’organisme par des moyens considérés comme naturels et biologiques ». 

Elle est reconnue, toujours par l’OMS, comme étant la troisième médecine traditionnelle, aux cotés de la Médecine Traditionnelle Chinoise et de la Médecine Ayurvédique.

C’est une médecine holistique, qui prend en considération tous les aspects de la personne et cherche à agir, non pas sur le symptôme, mais sur la cause.

Je parle dans cet article de la naturopathie en général et non de la naturopathie animale en particulier, car les principes et les fondements sont les mêmes. Les principales différences (liste non exhaustive) résident dans la toxicité plus ou moins importante des huiles essentielles chez le chat, de la toxicité de certaines plantes et/ou aliments selon les espèces, du choix des galéniques (adaptées le plus possible aux animaux) et, bien sûr, du dosage ! 

D’ailleurs, petit rappel : il est important de souligner que le naturopathe animalier ne va pas remplacer le vétérinaire, seul habilité à établir un diagnostic et à prescrire un traitement médical ou chirurgical. Tout comme le naturopathe pour « humains » ne se substitue pas au médecin. Il va apporter un autre regard, des compétences, une approche différente et complémentaire, en proposant des solutions préventives et/ou curatives naturelles. 

Les fondements de la naturopathie

Les fondements de la naturopathie reposent sur les enseignements et les découvertes d’Hippocrate, médecin grec considéré comme le père de la médecine (460-370 avant J.-C.).
Il est à l’origine de la création de cinq principes-clés utilisés en naturopathie :

Primum non nocere : en premier lieu, ne pas nuire. Hippocrate le soulignait ainsi : « Face aux maladies, avoir deux choses à l’esprit : faire du bien, ou au moins ne pas faire de mal. »

Vis medicatrix naturae : la nature est guérisseuse. La nature recèle son propre pouvoir de guérison. Au coeur de l’organisme vivant se trouvent les forces de vie permettant d’y parvenir.

Tolle causam : identifier et traiter la cause. Hippocrate disait : « Recherchez la cause et traitez la, recherchez la cause de la cause et traitez la, recherchez la cause de la cause de la cause et traitez la. »

Deinde purgare : détoxifier et purifier l’organisme. « Puis drainer, purger » renvoie aux manœuvres thérapeutiques de détoxification et de drainage dont disposent les praticiens en santé naturelle.

Docere : la naturopathie enseigne. Le naturopathe enseigne à son patient les règles de fonctionnement de son corps et lui apprend à en prendre soin de façon naturelle.

Quel potentiel !

Lorsqu’on s’intéresse à la naturopathie et aux pratiques de santé naturelle, on découvre assez vite tout leur potentiel. Et ce que je trouve fabuleux, c’est que l’on prend le temps de connaître et d’apprécier les trésors que cette nature guérisseuse nous offre.

C’est vraiment gratifiant de savoir d’où vient ce qui va nous aider à guérir ou à nous sentir mieux, de le voir de nos yeux et/ou de le goûter avec nos papilles !

Si le naturopathe vous conseille de prendre de huile essentielle de menthe poivrée pour soulager vos nausées ou votre migraine, vous voyez de quoi il parle. Quand il vous conseille de la gelée royale ou de la propolis pour soigner une inflammation ou pour soutenir votre organisme à l’arrivée de l’hiver, vous voyez aussi de quoi il parle (enfin normalement :))

Phytothérapie, Aromathérapie, Gémmothérapie, Apithérapie, Argilothérapie… La liste des méthodes de soins utilisées en naturopathie est très longue et, dans la majorité des cas, ne vous est pas totalement inconnue.

En revanche, savoir de quoi est constitué un anti-inflammatoire ou un antibiotique issu de la médecine allopathique et en comprendre réellement la composition, c’est une autre histoire… Quand au goût, n’en parlons pas ! 🙂

Alors, bien sûr, ce n’est jamais aussi simple que ça, mais la générosité de cette médecine holistique et de ses bienfaits, la rend pratiquement accessible à tous.

Elle nous « parle », nous réconforte, nous enveloppe… Elle est chaleureuse ! Et elle n’est pas « opaque » pour celui qui n’est pas « initié ». Elle est proche de nous, reliée à la Terre, reliée à notre Ame.

Moi, en tout cas, c’est comme cela que je la vois, que je la ressens, que je la vis.

Cela me fascine toujours autant de savoir que je peux descendre dans mon jardin (bon… actuellement je n’en ai pas, mais la nature est tout autour de moi !) et y trouver de quoi soigner mes petits bobos ! Cela me fascine de savoir qu’avec mes mains je peux soulager les tensions, le stress, les douleurs articulaires et encore bien d’autres choses, des animaux ou des humains qui m’entourent ! 

Cela me fascine de savoir qu’en me régalant de plantes sauvages sous différentes formes, en utilisant juste de l’argile ou du miel, je prends soin de ma santé ! Etc…

(Kind reminder : il faut bien entendu toujours rester prudent avec l’utilisation des plantes et des huiles essentielles. Outre le fait qu’elles sont efficaces, elles ne sont pas dénuées de toxicité. Demander les conseils de professionnels en la matière, ce n’est pas un luxe.)

Naturopathie et Médecine allopathique sont-elles compatibles ?

Je pense que si vous êtes encore là à me lire, c’est que nous sommes potentiellement d’accord !
Alors, je voudrais juste dire un petit mot à ceux qui pourraient encore douter et aux détracteurs s’ils passent par là.

Et j’en vois beaucoup, sur les réseaux sociaux notamment.
Comme si Médecine allopathique et Naturopathie étaient totalement IN-COM-PA-TIBLES !

Rassurez-vous, je ne vais pas vous faire le décalogue des études et articles démontrant les bienfaits et les effets positifs des plantes et des soins énergétiques sur la santé, tout est facilement accessible et bien sourcé de nos jours. 

Et la meilleure façon d’en être certain, c’est d’expérimenter. En général, votre corps (et votre esprit) vous dira merci !

C’est donc, et d’abord, une histoire vieille comme le monde ou presque 🙂

Un exemple et pour ne citer que celui ci : au Moyen Âge, Hildegarde de Bingen, abbesse, femme de science, musicienne et auteure de traités médicaux, a notamment évoqué les vertus des pierres dans son ouvrage Physica (elle y consacre 26 chapitres). 
Elle y décrit près de 300 plantes, la plupart selon une observation personnelle, 61 sortes d’oiseaux et autres animaux volants (chauve-souris, insectes…), et 41 sortes de mammifères. 
Les exposés visent un but thérapeutique, et Hildegarde indique les remèdes qui peuvent être obtenus à partir de chaque plante ou organe animal. 
Elle donnait la même valeur thérapeutique aux minéraux qu’aux végétaux : « Dans la création tout entière, dans les arbres, les herbes, les plantes et même dans les pierres précieuses se cachent de puissantes forces de guérison. »

Tout n’est pas tout blanc ou tout noir, comme dans la vie (et on aurait un peu trop tendance à l’oublier, surtout ces temps-ci), la nuance s’impose donc : sauf de rares exceptions, les naturopathes et praticiens énergétiques ne sont pas des charlatans, tout comme les médecins ne sont pas forcément de bons praticiens et à l’abri d’une erreur de diagnostic, voire d’une erreur médicale aux conséquences lourdes…

L’humanoïde robotisé, très peu pour moi.

Il faut savoir également, qu’en naturopathie, nous sommes dans la prévention de la maladie et dans la recherche de ses causes. Elle va chercher à maintenir l’équilibre du corps et de l’esprit afin de conserver l’individu en bonne santé. N’en déplaise aux transhumanistes, on ne cherche pas, ici, à devenir immortels !  

Car comme dirait l’humoriste Blanche Gardin (j’adore l’humour, surtout l’humour qui a du coffre et du répondant, il va falloir vous y habituer, héhé !) « La mort c’est bien, faut garder la mort ! » 🙂

Ne cherchons donc pas à être ce qu’intrinsèquement, nous ne sommes pas.

Rapprochons nous de notre véritable Nature. La vie que nous menons, trépidante, aseptisée, connectée aux biens matériels et déconnectée des bonheurs simples, ne nous en éloigne que trop souvent… Equilibre et Harmonie entre l’âme et le corps disparaissent et c’est là qu’apparaît la Maladie.

Prévention est le maître mot

En Naturopathie, comme je l’ai dit un peu plus haut et comme l’explique très bien également mes autres collègues naturopathes dans leurs articles, on essaie de maintenir et de renforcer l’immunité pour éviter de tomber malade, de chercher les causes du mal (le corps et l’esprit ne faisant qu’un, ainsi le psychisme et les émotions ont un impact direct sur le corps) et pas uniquement d’en soigner les symptômes apparents sans, la plupart du temps, ne rien comprendre au reste. 

La médecine moderne ne traite pas la cause, uniquement les symptômes. 

Grâce aux médicaments et molécules chimiques, elle va réussir à supprimer une douleur, empêcher un nez de couler, éliminer une toux, faire baisser la fièvre, mais sans agir sur la cause profonde du symptôme et donc régler partiellement le problème.

La maladie est traitée, ou tout au moins ses manifestations, mais pas le malade dans sa globalité.

Il n’y a pas d’individualisation du traitement, lequel sera alors donné à toutes les personnes atteintes de la même maladie.

Individualisation

Une des spécificités de la naturopathie, comme l’explique Hélène Ralda et je reprends ici ses mots, c’est justement cette individualisation du traitement : pour un même symptôme ou une maladie reconnue, on ne va pas forcément donner la même plante ou la même huile essentielle, les mêmes bourgeons à deux animaux de la même espèce ou à deux humains.

D’abord parce qu’on a la chance d’avoir à notre disposition une diversité incroyable de plantes, méthodes et galéniques différentes qui pourront s’adapter mieux à l’un qu’à l’autre. 

Et parce qu’on aura pris en compte, suite à une anamnèse très précise (questionnaire), leur état psychique, leur alimentation, leur milieu de vie, leur terrain, leur immunité, leur génétique et leurs antécédents médicaux, s’il y en a.

Dans de nombreux cas, le recours à la médecine moderne reste évidemment NECESSAIRE.

En revanche, la naturopathie et les soins énergétiques pourront aider l’animal ou l’humain à mieux supporter les traitements allopathiques ou à renforcer l’efficacité de ces derniers.

Mondes parallèles ?

Donc, naturopathie et médecine moderne ne sont pas deux pratiques qui évoluent dans des mondes parallèles. La naturopathie agit en complémentarité de la médecine conventionnelle et ne s’y oppose pas.

Le naturopathe est un conseiller. 

Il aide à acquérir ou augmenter le capital vital, de l’animal ou de l’être humain, qui est source de santé. Il aide également à maintenir son homéostasie (l’homéostasie désigne la capacité d’un organisme ou d’un système à maintenir son équilibre intérieur, c’est-à-dire à se réguler malgré les contraintes extérieures).

Il serait alors dommage de vouloir se passer des bienfaits des plantes et des soins énergétiques (et c’est aussi valable pour d’autres pratiques comme le Yoga, la Méditation…), sous prétexte que cela ne serait pas une science « exacte ».

La science n’est pas toujours en mesure de rendre visible ce qui ne l’est pas. Est-ce pour autant que cela n’existe pas ?
Je vous laisse vous faire votre propre avis sur la question…vous avez deux heures 🙂

Tu peux retrouver tous mes accompagnements pour animaux et humains ici : Accompagnements

Et visiter mon site ici : www.emmanima.com

Emmanuelle

(Partager oui ! Copier non ! Emmanima, tous droits réservés)

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *